Nouveau (vieux) vélo !

On reprend le même et on recommence.

Depuis l’électrification de mon rockrider 8.2 (que j’adore) il y a trois ans, ma pratique a été différente et surtout bien plus douce (ce qui pour le vélotaf est agréable).

25 000 km sont passés et finalement le vélo “sec” me manque un peu. C’est d’autant plus vrai depuis le télétravail qui va perdurer dans mon cas. De plus, j’ai toujours quelques camarades qui me relancent régulièrement pour les suivre (de près ou de loin) sur leurs sorties. Et un vélo électrique, c’est quand même moins fun pour les autres 🙂

J’ai donc repris le même vélo Decathlon que je trouve :

  • imbattable d’un point de vue rapport qualité/prix (et encore plus en occasion, 400 euros au lieu de 2000).
  • polyvalent : en tant qu’éternel indécis, je pourrai enfin suivre Vincent avec son super Canyon qui me crame à chaque sortie sur ses chemins de terre de prédilection. Je pourrai également faire des sorties routes ou gravel en l’équipant avec les roues en 32 marathon plus.

J’en avais un peu marre de mon vélo de route alias “le mulet” qui a des sauts de chaîne assez désagréables et un pédalier impossible à changer et qui devrait un jour péter (le jeu devenant de plus en plus important).

Bref, je vais passer à l’action. L’état général a l’air bien, mais on verra à l’usage, certainement deux/trois trucs à changer.

Stats vélo et course à pied ces quatre dernières années

J’ai commencé le vélo régulièrement entre 2012 et 2014 quand je bossais à Colomiers : découverte du vélo de route, vélo couché, etc… J’étais à 8000 km par an avec une accumulation de fatigue due aux kms certes, mais aussi au train et ses aléas (je passerai sur ce chapitre).

Après quelques missions éparses dans quelques villes de la France entre 2015 et 2016 pour mon nouveau boulot, mes démons m’ont repris 😉

En 2017, je découvre le VTT et les roues de route (c’est un peu comme de découvrir Netflix ou Vim ;)) pour revenir “comme avant” autour des 7000 km par an.

En août 2018, électrification du vélo… je passe alors à plus de 9000 km par an.

Bon là, avec le confinement, je risque de tourner autour de 5000 km, mais ça n’est pas un mal, on compense, doucement, avec la course à pied et un peu de marche (qui n’apparaît pas ici, mais en gros c’est entre 100 et 200 km par an en plus). Et puis, on gagne tellement plus de temps en tant que développeur de travailler à la maison (2h de trajet d’économie). Mais le vélo m’a quand même manqué.

En général, par an, j’étais autour de 200/300 km de CAP, mais depuis la découverte du trail/rando trail en 2018, j’y vais plus à mon rythme (donc lentement) en découvrant toujours de nouveau chemins et en faisant un peu plus de dénivelé. Je tourne autour de 600 km par an depuis. Effet confinement également, je suis déjà à plus de 600 km en août, je devrais finir donc autour des 800 km facilement cette année si je continue à éviter les blessures.

Pourvu que ça dure !

Reprise du vélo !

Petit bilan après ce confinement inattendu.

Comme tout le monde, changement de rythme avec entretien principalement via la course à pied. Au passage, cela m’a permis d’améliorer un peu ma vitesse sur ce sport que je ne pratique pas assez. Par contre, toujours plus traumatisant que le vélo, je fais donc toujours attention à mes genoux ou tendons.

Après un mois de reprise à mi temps (moitié à la maison, moitié à l’agence), je ne m’y attendais pas, mais grosse fatigue ! Je n’ai eu beau parcourir que la moitié de mon kilométrage en vélo par semaine (120 km), j’avais perdu l’habitude de faire plus d’une heure d’activité.

Obligé de dormir plus pour récupérer et sensations de fatigue continue dans la journée. Il fallait donc regarder la vérité en face, je manquais d’entraînement 😉 Maintenant, ça va mieux, je retrouve les sensations, enfin !

D’un point de vue énergétique, je dépense environ 1000 kcal par jour en vélo (2 heures). En course à pied, j’ai tendance à ne faire que 45 minutes tranquille, donc environ 500 kcal… tous les deux jours. Ce qui fait au final quatre fois moins d’activité.

Rien n’est donc acquis et vive le vélo qui nous rappelle qu’il faut pratiquer !

Parlons watts ;)

La question qu’il est intéressant de se poser est “combien de watts dois-je utiliser selon mes moyens de transports ?”.

  • en voiture électrique : 17 kwh
  • en voiture essence qui consomme 6 litres au cent : 60 kwh
  • en TER : 5 kwh
  • en courant ou marchant en zone d’endurance : 6 kwh ou 5200 kCal
  • en vélo : 3 kwh ou 2600 kCal
  • en vélo électrique : 1 kwh via moteur et 2 kwh humain

Je ne rentrerai pas dans le débat sur le coût de production du kw selon la source énergétique choisie (qui peut varier du tout au tout).
En particulier pour l’électrique vs thermique mais également pour les trains. C’est juste pour un ordre de grandeur.

Mes évaluations d’effort avec strava sont bien au-delà pour la course à pied : environ 8000 kCal, donc le double.
Pour la marche à pied, je suis quasiment à 10000 kCal sur petite (2 km ou longue distance 25 km), donc encore le double.
Mais ces chiffres dépendent vraiment des possibilités physqiques de la personne. Je suis resté sur une activité “standard” avec un lambda.

Pour le vélo, on est plus proche de la réalité car je suis autour de 3000 kCal alors que ma séance était quand même avec 1500 mètres de dénivelé 😉

Bien entendu, on voit que le plus économique en terme d’effort reste la propulsion humaine et que le plus énergivore reste la voiture.

Quelques sources :

Un an de VAE

Salut à tous, et hop, ça se fête, quasiment un an que j’utilise le rockrider 8 équipé en électrique pour un total de 8000 km.

Bilan mécanique et petits bobos :

* graissage du pédalier au bout de 5000 km, c’était plus pour voir l’état (nickel au niveau étanchéité)
* joint du carter sorti sur une longueur de quelques centimètre, j’ai mis du silicone au cas où
* usure classique, changement chaîne, cassette arrière
* chute de la batterie à deux reprises par négligence (oubli de donner un tour de clé) : première à basse vitesse (démarrage devant chez moi), une à 20 kmh il y a deux/trois mois, mais elle résiste et ne surchauffe pas.
* arrachage des fils de batterie en voulant prendre un raccourci à travers des buissons (bravo !), chatterton et ça repart
* la batterie n’a pas faibli, j’ai deux parcours récurrents et je me retrouve à la même capacité de batterie à quelques centaines de mètres près.

Bilan sensations :

* je roule entre 32 et 35 km/h en vitesse de croisière, donc comme si j’étais tout le temps à fond sur un carbone de 7 kg et avec les conditions optimales (ce qui est illusoire dans un vélotaf)
* je passe un peu plus en force le pédalage pour conserver une bonne assistance (dès que je rétrograde les vitesses, l’assistance devient très basique). Je suis donc moins véloce que sur un vélo sec.
* aucune gamelle (croisons les doigts)

Je suis donc avec l’achat du moteur et l’entretien à environ 10 centimes d’euro le km (800 euros investis environ). Pour une première année, c’est plutôt bien. Si je lui mets encore quelques milliers de kilomètres, ça sera tout bénef, sinon, nouveau moteur 🙂

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Petit bilan après quelques semaines

Frein filet (loctite bleue) posée le week end dernier, plus de problème de déserrage, j’ose donc enfin me mettre en danseuse 😉

Bilan : deux semaines d’utilisation tous les jours, 500 km, 2500m de D+, 3 recharges de batterie après vidage autour de 75%. On profite des beaux jours !

En terme de sensation, je continue à pédaler moyennement (pas à fond comme d’habitude), je conserve donc la sensation de piloter un vélo. J’utilise les assistances 3 à 6. Il m’arrive de passer à 7 pour monter à 40 kmh sur des sections courtes et rouler avec les voitures à la même allure.

Globalement, je suis entre 32 et 35 kmh sur le plat (selon que j’ai mes roues de route ou VTT), même avec bon vent de face (autour de 20 kmh, à voir avec 40 kmh) et 25 kmh dans des côtes autour de 5 à 7 %. Dans les côtes, le moteur est l’équivalent du petit champion local strava (je pète les records, sans les publier). Donc très agréable !

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Petits réglages et premiers tests VAE

Dimanche 09 Septembre, petit test de 25 km, vent de dos à l’aller (30kmh de moyenne avec assistance jusqu’à 3 sur 9), vent de face au retour (27 kmh de moyenne et une pointe à 35 kmh sur assistance 7 sur 9).

Aujourd’hui, test plus représentatif, je décide de faire les 50 km qui me séparent de mon client en partant directement à vélo de chez moi (ce que je ferai peu, je continuerai à m’avancer en voiture au moins de 10 km).

Bilan, 28 kmh de moyenne pour 50 km de plat.

Hmm, plutôt pas mal avec le petit vent de face et vue la distance.

Je suis monté jusqu’à l’assistance 6 pour faire des sections de quelques kilomètres à 35 kmh.

Pourtant, ce n’est pas la meilleure sortie que j’ai pu faire. J’ai commencé par perdre ma batterie sur les 200 premiers mètres, je ne l’avais pas verrouillée avec la clé, quel *** !

Heureusement, pas de dommage, c’est reparti tout de suite, mais les chocs, c’est pas top ! Moi qui voulais la rôder en douceur ! Ensuite, petit vent de face (environ 10kmh), mais heureusement, l’assistance aide vraiment à passer les 30 à l’heure. Sur des ornières je me suis même fait du 35.

Par contre, le pédalier s’est desserré, je vais donc faire attention ce soir, quitte à faire tourner plus l’assistance et à moins pédaler (pour ne pas amplifier le jeu). Je mettrai le frein filet que j’avais commandé sur amazon et que j’attends toujours !

Quant à la batterie, si je regarde l’indicateur sur la batterie même, j’ai consommé un demi point sur 4. Sur le compteur par contre, je suis toujours au max, ça sent le bug. Bref, je n’aurais pas besoin de recharger chez mes clients à ce compte là, je suis parti pour une autonomie autour de 150 km minimum avec mon utilisation.

Le moteur n’a même pas chauffé. Par contre, ce sont les réglages de déclenchement de l’assistance que je regarderai, ,ils me semblent pas terrible, j’ai l’impression que l’assistance se coupe sur des paliers de vitesse atteinte.

La chose rassurante, c’est que mon vélo garde son comportement et je maintiens la vitesse de lancement sur le plat. Par contre, chose naturelle, les relances sont lourdes. Donc même en non électrifié, sur du plat, pas trop de problème. Pour les côtes, on en reparlera, je testerai ça cette fin de semaine s’il ne pleut pas trop.

Mais comme au changement de chaîne (6000 km) j’ai quelques sauts de chaîne sur certains pignons, je n’attaquerai les grosses côtes que si le phénomène s’atténue (sinon changement de cassette, tant pis).

Ce soir, resserrage ok. J’emmène le nécessaire de resserrage en attendant le frein filet.

Bon et je viens de voir que par défaut, le vélo est bridé à 27 kmh, je l’ai juste passé à 45 kmh ce soir, on va voir ce que ça donne demain. La batterie risque de se vider un peu plus !

 

 

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Cap vers l’électrique !

Installation

Bon ça y est, j’ai sauté le pas. J’ai commandé sur aliexpress un moteur bafang 750 watts en 48 volts, reçu en 20 jours (venu des pays bas), j’ai démonté mon pédalier et installé le “machin” vendredi soir. 3 heures d’installation dont 1/2 heure à chercher comment déclipser la batterie (très doué !). Je n’avais jamais démonté un pédalier, mais assez facile avec un vraie clé à ergot (celle d’avec ton vélo, très bien plutôt que ma clé xlc au rabais !) juste changé les plateaux, pignons et diverses maintenances basiques. 700 euros d’investissement, on verra à l’usage le pour et le contre. Le but étant d’augmenter le kilométrage avec une fatigue minime. L’aventure pourra donc durer quelques jours ou quelques mois, à suivre !

Mon utilisation

Vélotaf, le nerf de la guerre 😉 D’expérience, mon maximum en vélo “sec” 10 000 km par an avec des parcours plats (avec super vélo carbone et bonne condition physique). Depuis 4 ans, parcours plus vallonnés selon mes clients (jusqu’à 700 mètres A/R), donc un poil plus fatiguant. Je vais essayer de l’utiliser à 80% toute l’année quand pluie pas trop forte (le VAE n’aime pas trop).

J’avais fait 20 000 km pendant deux ans en vélo “sec” et j’étais… fatigué… Et en prime un super effet diesel (impossible d’avoir du “peps” ou de l’explosivité dans les côtes). Actuellement je fais 6000 km de vélo et 14 000 de voiture, si je peux faire 10 000 km en vélo (ou un peu plus) et le reste en voiture, ça sera toujours du plaisir en plus 🙂

Un VAE ?

Bon, ben, après avoir cherché du côté des vélos de route, être passé par le vélo couché, puis re-découvert le VTT, pourquoi pas un VAE ?

En effet, vu le faible coût de revient et d’entretien de mes vélos, pourquoi ne pas investir dans un vélo qui me permettrait de doubler mon kilométrage par exemple ? Bref, utiliser encore moins la voiture ?

Mais je reprends rapidement mes habitudes de ces deux dernières années.

J’avais vraiment abandonné le train, trop de stress pour pas le raté, et jamais sûr d’en avoir un qui passe, bref, il faut pas être à une heure près… Si je continue donc à le prendre pendant les vacances d’été notamment (il tourne presque mieux), je ne l’utilise plus tous les jours.

Depuis mon dernier VTT Rockrider 8 XC acquis l’année dernière, j’ai fait 6000 km sans grosse fatigue particulière. et environ 14 000 km en voiture.

Ma technique, basique, je m’avance en voiture (dans ma cambrousse, ça roule), et je termine en vélo (dans la ville ou au bord du canal du midi, on est beaucoup plus rapide et protégé en même temps).

Bien sûr, je prends quelques douches gratuites, mais au final, malgré une année 2018 riche en intempéries, ce n’est pas la mer à boire et je dois compter trois grosses douches avec nécessité de me changer intégralement le matin. Par contre, le soir, on remet les affaires qui puent 🙂

Bref, connaissant mieux le coin et mes clients, je vois que je n’ai jamais eu autant que quand je travaillais à SopraGroup (58 km à l’aller). J’excède en fait rarement 48 km (dix km, ça compte ;)). Et un de mes clients à labège est à 38 km. On se rapproche donc de plus en plus (mais j’aime à garder une certaine distance avec mon lieu de travail, sinon, je serais obligé de faire des détours).

Récemment, j’ai donc fait ces 2 X 40 km. On peut ainsi dire que mon meilleur temps est autour d’1h20 et le moins bon avec la fatigue et un peu de vent d’environ 1h40. Je pense que mon pire temps peut être encore pire vu que je ne choisis pas les pires conditions quand je fais la “grande boucle”.

Allez, avec ces quelques métriques, j’ai fait un grand pas, moi, l’autiste, le gars qui veut toujours se démerder (et se mettre dans la merde) tout seul. Je suis donc allé voir Cyclable Ouest sis à Tournefeuille.

Une équipe et un contact bien sympa. Ma première crainte était “comment se débrouille-t-on après 25 km/h ?”. J’ai eu ma réponse avec un petit vélo Kalkhoff voyager i8 (i pour le moteur impulse). Ben, c’est pas trop mal, c’est un vélo typé trekking (donc rando/vélotaff) de 24 kilos et ça avance au delà. D’autant plus que jusqu’à 25, le moteur travaille (presque tout seul) et ne se coupe qu’à 27 réellement. En continuant sur la lancée, j’arrive à faire un 30 km/h qui semble être tenable sans effort incommensurable.

Donc très bonne sensation et surtout le plaisir de pouvoir faire du vélo sans avoir des grincements partout et une résistance due au moteur (oui, j’étais bourré de préjugés).

Après, pour tester le bosch performance, le vendeur m’a fait testé une marque “vélo de ville premium je sais plus quoi”. Alors j’étais moins fan du cadre et surtout le bosch se coupait à 25 km/h et assez difficile d’atteindre les 30 km/h. Je n’ai pas pu performer et/ou me rassurer. Bien entendu, j’ai fait un test d’un kilomètre autour de la boutique dans les zones résidentielles et sur un plat déprimant.

Il me manque donc vraiment un test “grandeur nature”. Mais je dois noter que pour 2 000 euros, le Kalkhoff est assez tentant même si le moteur impulse 2 a eu plusieurs soucis. Ca m’a fait prendre conscience de la fragilité mais aussi la force des VAE : le moteur. S’il pète au bout de 500 km, ça fait un peu ch*** même si, je le sais, le personnel de Cyclable et le constructeur le changeront. J’en serai quitte pour un joujou immobilisé pendant une semaine… S’il pète au bout de 10 000 km, c’est déjà mieux, mais en même temps c’est quoi pour moi ? Deux années “tranquilles” ou une année “au taquet” d’utilisation ?

Bref, un risque à prendre. Vu que je fais environ 14 000 km par an de voiture, je pourrais encore entamé, à l’aide de la fée électricité disons 6000 km ?

Mais je pense aussi à un essai sur mes trajets. Ca ne répondra pas à mes craintes sur la fiabilité des moteurs mais cela rendra concret la durée du trajet.

 

Tester celui-ci : https://velos-electriques.org/avis-cube-cross/

En passant par la location via http://www.2rouesvertes.fr/nos-velos-electriques-vtc/cube/